
La VÉRITÉ sur les produits alimentaires à base de plantes

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Cet article reflète une réflexion personnelle nourrie par une étude menée par l’Imperial College London et l’Université de São Paulo. Les chercheurs y soulignent un point essentiel : tous les aliments à base de plantes ne se valent pas. Si cela vous intéresse, vous pouvez consulter l’étude complète ici : lire l’étude
Il y a quelques jours, je parlais avec un ami au sujet des amandes et des avocats, dont la consommation a explosé ces dernières années. Ces aliments sont souvent critiqués pour leur impact environnemental, notamment leur consommation d’eau, mais aussi pour leurs effets sur la biodiversité locale, la déforestation et l’empreinte carbone. Même si je n’étais pas en désaccord, je lui répondais que j’avais plus un problème avec les produits alimentaires ultra-transformés, en particulier ceux présentés comme « sains ».
Les gens sont souvent trompés par des emballages verts et des mots à la mode comme « végétalien » ou « à base de plantes », laissant croire qu’ils font un choix sain. Attention spoiler : la plupart du temps, il s’agit simplement de malbouffe ultra-transformée déguisée ! Beaucoup tombent dans le piège, croyant adopter un mode de vie plus sain en suivant un régime à base de plantes. Le problème ? Si notre régime est composé en grande partie d’aliments ultra-transformés, nous ne faisons pas de bien à notre santé.
Souvent, on n’a même pas conscience de ce qu’est un produit « ultra-transformé ». Pour y voir plus clair, les chercheurs utilisent la classification NOVA, qui classe les aliments en quatre catégories selon leur degré de transformation. Les produits ultra-transformés (catégorie 4) contiennent des additifs, des arômes artificiels, des sucres cachés et des ingrédients industriels.
Est-ce que les aliments ultra-transformés « sains » sont bons pour la santé ?
Une étude récente publiée par l’Imperial College London et l’Université de São Paulo a analysé les données de plus de 118 000 personnes pour évaluer l’impact des aliments végétaux ultra-transformés sur la santé cardiaque. Les aliments ont été classés selon leur degré de transformation et leur origine (végétale ou animale) :
- Aliments végétaux peu transformés : fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses.
- Aliments végétaux ultra-transformés : pain industriel, gâteaux, bonbons, boissons sucrées, substituts de viande.
- Aliments d’origine animale : viandes, produits laitiers, œufs.
Les résultats sont sans appel : si les aliments végétaux non transformés sont bénéfiques pour la santé, les produits ultra-transformés, même « à base de plantes », sont associés à un risque accéléré de maladies cardiovasculaires. En fait, si l’on y réfléchit bien, les aliments transformés par l’industrie n’ont jamais été connus pour leurs bienfaits : trop de sucres, trop de sel, trop d’additifs.
Notre organisme, s’il pouvait parler, dirait : « Mais qu’est-ce donc là ? Que me donnes-tu ? Je ne reconnais pas ces molécules ! » C’est une question de bon sens. Nous pensions bien faire en mangeant « sain », mais ces aliments ultra-transformés, même à base de végétaux, ne rendent service à personne, peu importe l’étiquette verte qu’ils arborent.

Produits Ultra-Transformés à Base de Plantes : Une Fausse Promesse pour la Santé ?
Ce sujet suscite toujours des débats. Dès que nous voyons l’inscription « à base de plantes » sur des produits alimentaires, des shampoings ou des cosmétiques, nous pensons qu’ils sont bons pour notre corps et respectueux de l’environnement. L’accroche « naturel » crée une illusion de santé. Pourtant, beaucoup de ces produits sont des aliments ultra-transformés remplis d’additifs, de sucres cachés et de graisses de mauvaise qualité. Un biscuit « végétal » reste un biscuit ultra-transformé s’il contient des farines raffinées, des huiles industrielles et des arômes artificiels.
Ces produits incluent principalement des substituts industriels comme les steaks végétaux, les plats préparés végétaliens ou certaines boissons végétales enrichies, souvent composés d’ingrédients hautement transformés.
Ma mère me disait il y a quelque temps : « Si c’est au supermarché, ça ne peut pas être mauvais pour notre santé. Qui voudrait nous intoxiquer ? » Elle avait raison, et c’est ce que j’ai cru pendant des décennies, sans jamais m’interroger. Mais les choses sont plus complexes qu’il n’y paraît.
Il y a l’offre et la demande : pour vendre à des prix accessibles, il faut réduire les coûts de production, ce qui conduit souvent à l’utilisation d’ingrédients de moindre qualité. Derrière cela, il y a aussi des stratégies marketing bien rodées, des intérêts économiques, et sans doute l’influence de certains lobbies. Il ne s’agit pas de croire à un vaste complot, mais plutôt de comprendre que la santé publique n’est pas toujours la priorité dans un système où la rentabilité prime.
Pourquoi ces produits sont-ils problématiques pour notre santé ?
Les produits ultra-transformés à base de plantes contiennent souvent :
- Des huiles raffinées riches en oméga-6 inflammatoires.
- Des amidons modifiés et des sucres cachés.
- Des additifs, conservateurs et arômes artificiels.
Ces ingrédients altèrent la qualité nutritionnelle des aliments, augmentent l’inflammation et peuvent perturber le microbiote intestinal. Cela ne signifie pas qu’en manger occasionnellement soit catastrophique, mais une consommation régulière peut nuire à la santé. Le but ici n’est pas de diaboliser ces produits ni de juger ceux qui les consomment, mais de sensibiliser sur les effets potentiels sur l’organisme.
Qu’est-ce qu’une alimentation végétale saine ?
Les chercheurs recommandent de se concentrer sur des aliments végétaux non transformés, tels que :
- Les légumes frais et de saison.
- Les légumineuses comme les lentilles et les pois chiches.
- Les céréales complètes comme le quinoa, le riz brun et l’avoine.
- Les noix, graines et huiles de bonne qualité (comme l’huile d’olive vierge extra).
Cela dit, même si ces aliments sont bons pour la santé, les consommer en excès n’est pas idéal. Tout est une question d’équilibre.
Accessibilité et réalités économiques
Il est important de souligner que les produits ultra-transformés à base de plantes sont souvent proposés dans les magasins bio ou les rayons spécialisés des supermarchés. Ils ciblent principalement une population soucieuse de réduire sa consommation de viande, parfois pour des raisons de santé, d’éthique animale ou d’empreinte environnementale. Ces produits sont souvent perçus comme des alternatives saines et durables, bien qu’ils puissent contenir de nombreux additifs et ingrédients transformés.
De plus, ces produits s’adressent davantage à un public prêt à payer un prix plus élevé pour ce qu’il pense être un choix plus vertueux. Cela montre que l’accessibilité n’est pas uniquement une question de coût, mais aussi de perception de la qualité et des valeurs associées à l’alimentation végétale. C’est un équilibre fragile entre aspirations nutritionnelles, marketing et éducation sur la véritable nature de ces produits.
Cette étude rappelle que la qualité des aliments compte autant que leur origine. Les aliments végétaux non transformés restent un excellent choix pour la santé. En revanche, les produits ultra-transformés, même « à base de plantes », peuvent avoir des effets néfastes.
Il ne s’agit pas ici de porter un jugement sur les choix alimentaires de chacun, mais plutôt de partager une information fondée sur le bon sens, confirmée par des études scientifiques. Comprendre la différence entre un aliment naturel et un produit ultra-transformé permet de faire des choix éclairés, adaptés à ses besoins et à son mode de vie.
Et vous, faites-vous attention à la transformation des produits végétaux que vous consommez ? N’hésitez pas à partager votre expérience en commentaire !